On l'aperçoit de loin (même de l'autoroute A9) avec sa taille massive et imposante qui domine la petite ville autour d'elle.

  • Petit retour sur l'Histoire

Marie Madeleine aurait été inhumée à St Maximin et son tombeau aurait été protégé par un prieuré dès le Vè siècle, puis la région subissant de nombreuses invasions sarrasines, la crypte où était le tombeau aurait été fermée...
Jusqu'en 1279, lorsque Charles II d'Anjou futur comte de Provence décide de fouiller st Maximin à la recherche des véritables reliques de Marie Madeleine. La crypte est réouverte, les tombeaux sont mis à jour. Le pélerinage reprend un nouvel essor. Ce sont les dominicains qui sont les gardiens des reliques...
En 1295 Charles d'Anjou décide de faire construire une basilique sur l' emplacement du tombeau de la sainte. Les travaux durent jusqu'en 1532; l'argent manque, la façade et le clocher ne seront jamais construits.

Voici la façade inachevée de la basilique

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  • A l'intérieur

On est frappé par les volumes importants et la luminosité. On peut descendre dans la crypte ou se trouve une châsse (= un reliquaire contenant le corps d'un saint) de Marie Madeleine et quatre tombeaux datant de l'antiquité tardive (V siècle) : sainte Madeleine, saint Maximin, sainte Marcelle et sainte Sidoine.

Le coeur est cloturé de grilles en fer forgé.La clôture (1691) et les stalles sont en bois sculpté.

Dans l'abside à Gauche près de la sachristie, se touve un grand retable de la passion de 1520 dont une des peintures montre l'aspect "à l'époque" bien sur du palais des papes en Avignon!

Au dessus de l'autel, il y a une grande urne en porphyre où ont été transférées les reliques de Marie Madeleine avec Louis XIV (1660), profanée à la révolution...

Les orgues

Les orgues de la basiliques sont célèbres. Elles ont été construites par Jean Esprit Isnard en 1773: 2960 tuyaux et sont dans leur état d'origine. Les jeux de trompettes sont célèbres...C'est avec celles de Poitiers parit il, les seuls orgues de France ayant conservé la conception d'origine et la sonorité d'origine!

  • L'Hostellerie (travaux en 1757), actuel hôtel de ville

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  • Le couvent royal

C'est un cloitre du XVè siècle. Les dominicains sont restés jusqu'en 1791, puis se sont réinstallés en 1859 avec l'école de théologie du père Lacordaire qui part à Toulouse en 1957. Depuis les bâtiments appartiennent à la ville et sont occupés par un hôtel.

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